mercredi 30 septembre 2009

Et c'est parti pour la crèche

Bonne nouvelle, je viens de recevoir la confirmation qu'une place en crèche est disponible pour ma petite à compter du 5 novembre. Il ne me reste plus qu'à prendre contact avec la responsable pour organiser la période d'adaptation. Certes, cette crèche est fermée le mercredi et les vacances scolaires, mais ça me convient bien.
Et puis, ça fera plus d'un an que je garde la puce à la maison tout en travaillant. Elle est gentille, mignonne, elle s'occupe très bien toute seule ... mais elle commence à faire trop de bêtises. Cette semaine, elle m'a sorti une dent, accompagnée d'un rhume et hier, non seulement elle n'a pas voulu faire sa sieste du matin, mais en plus elle voulait rester sur mes genoux : le top pour se concentrer sur des questionnaires en anglais écrits par des néerlandais qui voyagent en Grèce !

Il faut quant même avouer que j'ai de la chance. J'ai la possibilité d'avoir une crèche assez rapidement finalement, car je n'ai fait la demande qu'au mois de mars. Pour Rose, on m'avait proposé deux fois une place en crèche.
La première fois, elle avait un an. Mais la place proposée était à l'autre bout de la ville et je n'avais pas de voiture à l'époque. J'avais reçu le coup de téléphone alors que j'étais en Autriche et j'étais super heureuse... jusqu'à ce que je voie où se situait la crèche. Ce n'était pas une question de quartier, mais bien de distance.

L'année suivante, on me propose une place près de chez moi. Je rencontre la directrice, je m'imagine déjà ce que je vais faire avec l'argent économisé chaque mois sur les frais d'assistante maternelle. Seul hic, il faut que je la récupère au plus tard à 18h45, et en quittant le boulot à 18h, cela voudrait dire être en retard quatre jours sur cinq. Je me dis que je peux tout simplement adapter mes horaires (prendre moins de temps pour déjeuner, arriver une demie-heure plus tôt le matin pour repartir plus tôt le soir)... Je ne suis pas en contact avec de la clientèle et je travaille devant mon ordinateur toute la journée.
Mais ma direction me le refuse, sous le prétexte que si je le demande, tout le monde voudra faire pareil. En fait, à l'époque, on n'était que deux mères de jeunes enfants, et l'autre petit était gardé par sa grand-mère. Je n'avais donc pas beaucoup de soutien du côté des collègues.
J'avais dû refuser la place la mort dans l'âme, et pendant une année, j'ai perdu 200 € par mois en frais de garde. Je les ai toujours en travers de la gorge !

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