Oliviers, olives et huiles

Entre la fin novembre et le début décembre, c’est la période de la récolte des olives. Pour de nombreux habitants du pourtour méditerranéen, ça veut dire passer des heures à ramasser les fruits devenus noirs et les porter dans un pressoir, afin d’en tirer l’huile précieuse.

Avoir des oliviers centenaires chez soi, c’est un rêve cher. Si vous avez déjà regardé par curiosité les prix des oliviers que les pépiniéristes exposent à l’extérieur de leurs boutiques, il y a de quoi désespérer.

Il y a une dizaine d’années, lors de l’arrachage d’une oliveraie, mon père a eu l’occasion d’en acheter quelques-uns, à un prix forcément plus intéressant qu’en magasin. C’est toujours plus facile quand on est dans la région de production...

Il a fallu faire creuser des trous dans le terrain, puis utiliser une grue pour poser les oliviers à leurs places.
Ils ont mis plusieurs années avant de produire des olives, le temps de s’enraciner dans ce nouveau sol.

Depuis, mes parents ramassent les olives tous les ans et nous approvisionnent en huile. C’est devenu un rituel. Régulièrement, nous emportons dans nos bagages des bouteilles de type limonade à l’ancienne quand nous partons en week-end dans le sud et nous remontons avec les mêmes bouteilles, pleines cette fois, au retour !

Il paraît que cette année, les olives sont nombreuses, mais petites. En plus, en ce moment, même dans le sud, il fait froid. Du coup, le ramassage est un peu laborieux. Mais j’attends avec impatience les vacances de Noël pour goûter le cru 2008.

Surtout que ma petite Livia est née sous le signe des olives !