Bibliothèques !

Comme dit la comptine que ma fille a apprise à l’école, « Mercredi rose, on se repose » !
Du coup, comme souvent quand il ne pleut pas, j’ai emmené les zoupettes à la bibliothèque. Je me suis inscrite au mois de mars l’année dernière, juste avant d’être en arrêt maladie. Pendant ma grossesse, j’ai eu largement le temps de dévorer des bouquins.
Mon mari était affolé par le nombre de livres que j’empruntais.
Mais maintenant, c’est plutôt ma fille qui en emprunte, parce que j’ai deux ou trois livres qu’on m’a offerts sous le coude, et que j’ai surtout moins de temps devant moi.
La bibliothèque où nous nous rendons est ouverte tous les jours, et les horaires d’ouverture sont suffisamment étendus pour permettre à tout le monde d’y aller.

Adolescente, j’étais inscrite à la bibliothèque de mon village pour éviter de lire toujours les mêmes livres. Mais elle n’était ouverte que deux jours par semaine, et deux heures à chaque fois. Il fallait bien prévoir son coup. D’ailleurs, je crois que j’étais la seule de ma famille à être inscrite.
J’ai heureusement connu mieux lorsque je suis arrivée au lycée, qui avait une grande médiathèque, ou dans les villes de région parisienne dans lesquelles j’ai vécu.
Le must, évidemment, c’est quand je préparais ma maîtrise, et que je passais mes journées à consulter des vieux journaux sur micro-film à la TGB, la Très Grande Bibliothèque à Paris. Le cadre est fantastique : je travaillais en Rez-de-Jardin, dans les zones réservées aux recherches. Par la fenêtre la plus proche je voyais la forêt intérieure encerclée de bâtiments. Pour ceux qui ne connaissent pas le site, la BNF propose souvent des expositions. C’est l’occasion idéale de jeter un oeil !