samedi 13 septembre 2008

Encore une explosion !

Cette fois, il ne s’agit pas d’un attentat, mais d’un accident, celui de l’usine AZF de Toulouse.

Le jour de l’explosion se trouvait être aussi la veille du mariage de ma sœur aînée, Annick. Pour l’aider, mon chéri (avec qui je me suis mariée depuis) et moi étions chargés d’aller acheter de l’alcool pour le vin d’honneur dans un magasin de vente en gros.
Sur la route, comme souvent, nous avions allumé la radio sur France Info, pour nous tenir au courant de ce qui se passait autour de nous.

Les informations que nous avons reçues en pleine face nous ont glacés d’effroi. Tout était si confus ! La seule chose certaine était qu’il y avait eu une explosion, mais nul ne savait où : certains évoquaient le centre de la ville rose, d’autres la périphérie, personne ne savait avec exactitude si les vitres avaient explosé ou implosé, s’il y avait des victimes, des habitants parlaient de plusieurs déflagrations ... Bref, c’était la panique la plus totale et les journalistes employaient le conditionnel à tout va.

Si nous étions si touchés par cette histoire, c’est que ma belle-sœur, la sœur de mon chéri cette fois, se trouvait à Toulouse ce jour-là. Elle finissait à l’époque ses études de contrôleur aérien. Bien entendu, notre premier réflexe a été de l’appeler sur son portable (eh oui, on avait déjà des portables!).
Mais les lignes étaient saturées, et nous sommes restés plusieurs heures sans nouvelles.

Ne voulant affoler personne d’autre, nous nous sommes bien gardés d’appeler mes beaux-parents, qui n’écoutaient certainement pas les informations par cette belle journée de septembre.

Lorsqu’enfin nous avons pu joindre Sophie, ce fut pour apprendre qu’effectivement, il y avait eu une grosse explosion, mais qu’elle était indemne, et qu’elle était sur la route entre Toulouse et Carcassonne. Ce n’est qu’à l’approche de cette deuxième ville que les réseaux téléphoniques se sont débloqués.

C’est à ce moment-là que nous avons contacté mes beaux-parents, pour les rassurer... avant qu’ils n’apprennent la nouvelle de l’explosion !

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